Par Les Echos
En Bourse non plus, les arbres ne sont pas censés monter jusqu’au ciel. Mais le scénario de stagflation, historiquement délétère pour les marchés d’actions, n’est pas suffisamment crédible aux yeux d’Alexandre Hezez, le stratégiste du groupe Richelieu, pour remettre en cause leur place dans les portefeuilles. Les révisions en hausse des bénéfices des entreprises soutiennent les valorisations. Et si les banques centrales deviennent moins accommodantes, la remontée des taux d’intérêt devrait demeurer timide l’an prochain.
La crise sanitaire a porté vers d’improbables sommets les flux mondiaux des fonds d’actions. Malgré le retard de l’Europe dans cette manne, sa sensibilité plus forte aux chocs énergétiques fait maintenir à l’allocataire de la société de gestion un équilibre entre actions des pays développés.